Voyages

Alpes du Sud – Eté 2018

Cet été, nous avons choisi de passer nos vacances d’été au calme, dans les Alpes du Sud, entre le parc national des Écrins et Gap. L’objectif était de faire un maximum de randonnées et de profiter de la nature : c’était le pied ! 🙂

Logement

Pour le logement, nous avons choisi une chambre d’hôtes au Chalet des Alpages. Nous voulions quelque chose de relativement petit, isolé, au milieu de la nature. De ce point de vue-là, nous avons été servis ! 🙂

La vue depuis le jardin du chalet…

Le chalet comptait six chambres : 3 à chaque étage. La nôtre était située à l’étage avec vue sur le jardin et les montagnes… Le bonheur ! L’une des particularité de ce chalet, c’était l’absence de télé dans les chambres. Nous l’avions vu au moment de réserver donc nous n’étions pas surpris. L’objectif ? Offrir un maximum de calme aux visiteurs… Bon, ça c’était sans compter les clients pas très malins qui choisissent ce genre de logement avec une gamine de 4 ans et qui ne connaissent ni le concept du “parler à voix basse”, ni celui de respecter le couvre-feu de 22h [coucou les voisins !]. Les trois premiers jours de notre séjour ont donc été assez idylliques puisque nous étions seuls à l’étage mais ça c’est un peu corsé à partir du vendredi soir. Spoiler alert pour ceux qui ne s’en douteraient pas : un chalet, c’est pas le lieu le plus insonorisé qui soit… Mais je vous rassure, nous avons été civilisés et n’avons assassiné personne…

Et depuis notre terrasse…

Heureusement, le gros plus de l’endroit, ce sont ses hôtes ! Marie-Christine et Patrick sont vraiment super sympas et, surtout, ne sont absolument pas avares de bons conseils en ce qui concerne les randonnées et les beaux endroits à découvrir dans leur petit coin de paradis. Ce fut une très jolie rencontre qui nous conforte dans notre choix des chambres d’hôtes quand nous partons en voyage.

A partir de septembre, le chalet deviendra un gîte : un chouette endroit pour un séjour en famille ou entre amis !

Où manger ?

Bon, soyons honnête, la région est peut-être magnifique mais culinairement parlant, c’est pas vraiment le nirvana ! Nous nous sommes fait la réflexion que, souvent, on dit que la France est le pays de la gastronomie. Personnellement, je crois que c’est l’endroit où j’ai toujours le moins bien mangé depuis que je pars à l’étranger [bon, ok, Vienne c’était pas totalement l’éclate non plus…]. Alors cette année, faut dire qu’on avait encore corsé un peu l’affaire puisque, depuis notre dernière visite dans l’Hexagone, nous avons eu la bonne idée de devenir végétariens ! Finalement, pour éviter de nous prendre la tête chaque soir pour trouver un restaurant où l’on aurait pu manger quelque chose de potable, nous avons choisi de manger régulièrement sur la terrasse de notre chambre, de petites salades et autres grignoteries froides bien meilleures que les pâtes réchauffées au micro-ondes qu’on a pu nous servir dans un restaurant du coin qu’on ne citera pas mais qu’on ne recommandera certainement jamais [indice : il porte le nom d’un animal roux] !

Mais, comme on n’est pas totalement de mauvaise foi, je vais quand même vous présenter les trois endroits où nous avons pu satisfaire nos estomacs.

  • Meo Foccacia (Gap) : un restaurant italien situé en centre-ville où nous sommes allés manger un midi. Leurs ravioles et leurs gnocchis étaient à tomber !
  • La petite Fabrique (Chabottes) : ici, on penche plutôt du coté du snack que restaurant mais les burgers sont vachement bons [et les snacks qui te proposent autre chose comme burger veggie qu’une vieille galette de légumes surgelée et tout sèche, c’est assez rare]. Leurs pizzas avaient l’air plutôt appétissantes également et étaient absolument géantes ! Bref, une bonne surprise !
  • Pause Détente (Pont du Fossé) : on termine avec une ambiance sucrée puisqu’il s’agit d’un salon de thé où nous nous sommes réfugiés pendant l’orage autour d’une délicieuse gaufre à la confiture de myrtilles… un délice !

Les randonnées

Passons maintenant à la principale raison de notre séjour au parc national des Ecrins : les randonnées ! Au préalable, il faut savoir que nous n’étions pas particulièrement entraînés et qu’avec mes deux années passées à faire l’aller-retour entre ma chaise de bureau et les bancs de l’école, ma forme physique n’était pas spécialement à son maximum ! Nous avons donc choisi des randonnées de difficulté moyenne, d’une durée d’environ 4h.

Le Canal du Malcros à Chaillol

Pour notre randonnée de mise en jambes, nous avons choisi un parcours relativement facile et assez vert. Au final, c’était très différent des photos que j’avais vues sur internet mais c’était assez sympa.

Le lac du Lauzon

Le deuxième jour, nous avons augmenté de niveau avec cette randonnée qui fait une boucle depuis le refuge du Gioberney. C’est un parcours assez rocailleux, qui monte quand même pas mal et qui offre une vue assez impressionnante. Je me suis vraiment sentie toute petite par moments.

Par contre, nous avons été un peu déçus par le lac en lui-même, beaucoup plus petit que ce que nous avions imaginé sur base des photos et, surtout, envahi par le monde. Sur le chemin du retour, nous avons longé la glace : c’est assez surprenant. Et, surtout, nous avons fait la course avec l’orage qui s’est finalement déclenché juste au moment où nous avons rejoint la voiture. Ouf !

Glacier en pleine fonte…

Le saut du Laire

L’aller-retour au départ de Prapic est une randonnée assez prisée dans la région, qui mène à une jolie cascade. Le retour peut soit, se faire par le même chemin [option choisie par la quasi totalité des randonneurs le jour où nous l’avons faite], soit par une crête qui démarre derrière la cascade.

Le saut du Laire

Patrick nous avait conseillé cette seconde option, nous disant qu’elle valait vraiment le coup d’œil et nous n’avons absolument pas été déçus ! C’était d’autant plus agréable que nous étions presque seuls sur ce parcours et nous en avons profité pour faire une petite halte avec vue.

Cette sensation d’être seuls au monde…

Et, cerise sur le gâteau, nous avons eu l’occasion de croiser une marmotte ! Ok, rien d’extraordinaire mais pour ceux qui n’ont pas suivi nos aventures québécoises, sachez que nous avons plutôt la poisse quand il s’agit d’observer la faune d’une région [dixit la fille qui n’a vu aucun castor au Lac des Castors et pas la moindre baleine à Tadoussac].

La rando Milka

Pour notre quatrième randonnée, le Chéri a voulu jouer les aventuriers de la montagne et nous a choisi une petite randonnée hors sentiers qui était indiquée sur un site de randonnée. Je pense qu’il essayait de me faire payer quelque chose et qu’il a tenté de me faire mourir de peur et de fatigue… En plus de devoir grimper sec, nous passions au milieu de pâtures dans lesquelles un bon troupeau de vaches profitait de sa tranquillité. Pas de chance pour nous, elles ont évidemment choisi de se rassembler sur le semblant de chemin qui rendait la montée plus facile, nous obligeant à faire des tours et des détours… Le tout au milieu des bouses et des mouches qui vont avec… Ambiance glamour !

Promenade bucolique…

Autant vous dire que je n’avais pas franchement le sourire [c’est le moins que l’on puisse dire].

Le chéri est pardonné !

Heureusement pour les oreilles du Chéri, la récompense au sommet était plutôt pas mal et a eu raison de ma mauvaise humeur…

La pause restauration, depuis le même lac…

Le refuge du Tourond depuis Les Borels

Une jolie randonnée dans un paysage qui nous a pas mal rappelé le Canada : de la forêt, des framboisiers à foison, des petites cascades toutes mignonnes et quelques éboulis.

Le refuge du Tourond

Là encore, nous avons croisé un morceau de glacier occupé à fondre doucement. Pour cette randonnée, il est possible de faire comme nous : partir de Les Borels jusqu’au refuge et revenir vers Les Fermonds ou faire l’aller-retour depuis Les Fermonds. Cette dernière option est la plus prisée. Par contre, nous n’avons croisé quasiment personne dans la première partie du parcours, ce qui, encore une fois, était plutôt sympa !

Option cascade sous une petite pluie d’agrément…

Le val d’estrèche

Pour notre dernière rando, nous avions choisi un aller-retour qui grimpe sec durant toute la première partie, avec des alternances de passages en forêt et une fin de parcours dans les gros cailloux. On avait un peu l’impression que cela ne s’arrêterait jamais de grimper mais notre récompense c’est que nous avons vu deux chamois [de très loin, certes, mais quand même] ! Comment mieux finir notre séjour ?!

Un chamois se cache sur cette photo toute pixellisée..

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Voilà pour nos randos ! Nous avions initialement souhaité faire les lacs de Pétarel qui avaient l’air absolument sublimes mais la randonnée était assez longue, avec un dénivelé de plus de 1000m. Et vu que chaque fin d’après-midi, le temps tournait à l’orage, nous n’avons pas voulu tenter le diable. Ce n’est que partie remise !

Ce fut une très belle semaine et j’ai déjà hâte de retourner crapahuter dans la montagne ! Entre-temps, faut que je récupère un peu de souffle et de muscles dans les guibolles pour pouvoir augmenter le dénivelé !

Vous avez des conseils à me donner pour mes prochaines vacances nature ?! 

Un commentaire

  • Telys

    Héhé, je constate avec soulagement que je ne suis pas la seule à râler et à grogner quand Monsieur m’emmène dans des périples totalement disproportionnés par rapport à ce qu’il m’avait vendu ^_^
    Ces randos ont l’air sublimes en tout cas, je me le note pour une prochaine destination vacances 🙂

    De notre côté, nous avons passé quelques jours dans le Tarn cet été et même si nous n’avons eu le temps de faire qu’une seule rando (autour de Puycelsi), la région est tellement magnifique que nous nous sommes promis d’y retourner. Par contre, c’est nettement moins vallonné 😉

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