Lecture

Bilan de lecture : mars 2013

Ce mois de mars fut assez peu fructueux en termes de lecture : peu de lectures et d’une qualité moyenne, pas de coup de coeur. Et surtout, je fus assez irrégulière dans mes publications de chroniques. Grosse fatigue et petit moral ont fait que j’ai eu assez de mal à me focaliser sur mon blog ces dernières semaines. Je vous concocte donc un petit article récapitulatif dans lequel je décrirai un peu plus longuement les lectures que je n’ai pas chroniquées (et que je ne chroniquerai donc pas).

Commençons par les bulles… :

Côté BD, j’ai terminé la série Sherman que je vous ai décrite ici. Une série très agréable à lire, bien qu’un peu rapide, et aux dessins joliment travaillés.

Je me suis également penchée sur le second tome de Silas Corey, un rien moins réussi que le premier mais toujours un très bon moment de lecture !

… et terminons par les lettres … :

Mon mois de lecture a débuté avec un classique, Zazie dans le métro de Raymond Queneau, qui, comme je vous l’ai déjà dit a été une grande déception.

Est venu ensuite une première lecture de Cyril Massarotto, Dieu est un pote à moi : un livre qui commence tout en légèreté avant d’aborder un sujet bien plus grave.

A suivi mon chouchou de la littérature anglaise contemporaine, Jonathan Coe, avec La Vie très privée de Mr Sim, un roman d’apprentissage de soi bourré d’humour et de petites piques destinées à la vie politiques et économiques anglaises (et d’ailleurs aussi, en fait, …).

Retour au classique avec La Mare au diable de George Sand, une lecture qui ne m’a pas plus autant que je m’y attendais.

Jusque là, j’étais assez contente du contenu de mes lectures et de mon rythme. C’est après que les choses se sont corsées. J’avais besoin de légèreté, raison pour laquelle j’ai commencé La Vraie Vie des jolies filles de Capucine Motte. Mauvaise idée quand on s’aperçoit que ce roman tourne autour d’une éternelle insatisfaite qui croit trouver le bonheur dans une vie de jolie épouse entretenue et qui déchante bien vite.

Toujours pour répondre à mes envies de lecture sans prise de tête, j’ai sorti de ma PAL Si je reste et Là où j’irai de Gayle Forman. Un diptyque littéraire axé jeunesse autour d’un couple d’adolescents, Mia et Adam, qui vont devoir faire face à un terrible évènement : un accident de la route qui a coûté la vie aux parents de Mia et à son petit frère. Dans le 1er tome, la jeune fille, encore dans le coma, doit faire un choix crucial : vivre ou se laisser mourir. C’est son point de vue que l’on suit durant tout le roman, à l’aide de flash-back relatant sa vie de famille passée et son aventure avec Adam. Dans le second tome, on suit Adam qui doit apprendre à vivre avec le choix de Mia. J’ai préféré ce second roman au 1er. Notamment, parce qu’on changeait de point de vue et parce que l’histoire me semblait moins téléphonée que dans Si je reste. Il a avait également un caractère plus réaliste, auquel j’ai davantage accroché. J’ai dévoré ces deux courts romans en l’espace d’un weekend.

J’ai ensuite cédé aux tentations de la blogosphère puisqu’ayant vu 16 lunes (ou Sublimes créatures) pulluler un peu partout,  je me suis finalement laissée tentée par cette lecture (et ma bonne résolution de lire un contemporain/un classique a volé en éclat alors qu’elle était déjà sérieusement compromise). Là encore, un roman jeunesse surfant sur la vague des « créatures » en tout genres. On nous épargne les vampires (quoiqu’avec le méchant Incube, on n’en est pas loin) pour s’intéresser aux « Enchanteurs » (pour ne pas dire sorciers, c’est trop cliché). Soyons honnête, pour reprendre une expression qui fait toujours bien rire mes collègues, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Les auteures savent comment tenir le lecteur en haleine, je me suis d’ailleurs laissée prendre au jeu, mais l’intrigue n’est pas très originale et il y a quand même quelques longueurs. J’ai lu que certain(e)s étaient content(e)s que le narrateur soit masculin afin d’éviter de tomber dans le caractère « gnangnan » d’un Twilight mais j’ai envie de dire « heureusement » ! Parce que déjà ici, j’ai trouvé le personnage d’Ethan particulièrement nunuche : « Lena a dit que j’étais son petit copain ?! Ho…, dois-je comprendre que c’est ce que je suis ? Ho… mince, je ne sais plus quoi penser… Etc. ». Heu… je ne sais pas vous, mais moi, à 16 ans, un mec à qui je tenais la main dans les couloirs de l’école et à qui je roulais des patins, c’était, en effet, mon petit copain. Pas de mystère, là-dessus. Alors, à moins que les jeunes de maintenant (ça ne fait quand même que 10 ans que j’étais ado, suis-je donc déjà si dépassée ?!) soient devenus hyper tactiles et se roulent des patins à tout va, je ne vois pas en quoi il faut se poser la question pendant 10 pages ?! Donc imaginez un peu si les auteures nous avaient choisi une narratrice… Non, valait mieux pas ! Ce caractère puritain des américains a toujours eu un peu tendance à m’exaspérer ! Maintenant, notons un dernier point positif à cette série, c’est l’incorporation de l’intrigue dans un contexte historique, celui de la Guerre de Sécession.  Je ne m’y connais pas suffisamment pour juger du niveau de vérité historique (à part les Tuniques bleues, je n’ai jamais rien lu à ce propos…) mais si ça permet aux jeunes d’avoir envie de s’intéresser un brin à l’Histoire, pourquoi pas ?!

Depuis lors, je suis plongée dans la lecture du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde (oh, un classique !) et dans Toi contre moi de Jenny Downham mais je n’avance pas beaucoup, ni dans l’un, ni dans l’autre. Il ne me reste plus qu’à prier pour qu’avril soit plus prolifique !

 

 

 

 

 

 

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