Humeurs

Une page se tourne

** Attention, vous allez avoir droit à un billet relativement égocentré (si, si ça existe)**

Image tirée du blog : elmy1bis.canalblog.com

Ce 29 mars, j’ai fêté dignement la fin de mon contrat de travail, dans le secteur socioculturel bruxellois. Une première expérience enrichissante qui se clôture après plus de deux ans de bons et loyaux services pour cause de “date de péremption dépassée”. Hé oui les petits amis, dans le social comme partout, il y a des quota : le mien s’appelait contrat CPE (anciennement appelé Rosetta – merci Laurette !) et il dit que, tu peux travailler aussi bien que tu veux, une fois que tu dépasses les 26 ans, “ciao bonsoir” ! Il faut laisser la place aux jeunes ! Et toi, là, tu commences déjà à ne plus être de première fraîcheur…

Oh, je ne me plains pas de cette fin de contrat ! J’avais fait le tour du boulot depuis déjà un bon moment et ça ne m’amusait plus depuis quelques mois. C’est donc un bon coup de pied au derrière qui va me permettre de chercher activement un boulot dans ma branche (oui, parce que zieuter Actiris une fois toutes les lunes et envoyer 2 candidatures par mois, c’est pas une recherche active d’emploi ça, mademoiselle, allez donc demander à votre agent d’insertion, il vous l’expliquera !) et surtout à trouver ENFIN un boulot qui me plaise vraiment ! Néanmoins, ce premier job m’a appris de nombreuses choses comme  défendre mes idées, monter des projets d’envergure (qui n’étaient pas toujours gagnés d’avance, d’ailleurs), me battre pour faire avancer les choses (quoi ?! La petite qui se rebelle, là, en réunion, c’est une timide ?! A d’autres, hé !) mais il m’a aussi démontré que j’étais encore bien naïve et que souvent tu as plutôt intérêt à ne compter que sur toi-même si tu veux que les choses soient faites correctement !

Pourquoi ce petit air nostalgique, alors ?! Tout simplement parce que ce premier boulot m’a permis de m’intégrer dans une équipe du tonnerre avec laquelle il n’y avait pas un jour pendant lequel je ne riais pas !  Parce que dans cette équipe, j’ai trouvé des amies que j’espère continuer à revoir encore longtemps. Et parce que je sais que je ne retrouverai pas de sitôt une ambiance pareille ! Bien sûr, quand on se reverra, les choses seront différentes (me prenez pas pour plus naïve que je ne suis) : je ne partagerai plus leurs fous rires quotidiens, leurs pauses “ragots autour d’un thé”, leurs coups de gueule contre le “système” (oui, bon, ok, ça c’était souvent moi, …). Néanmoins, j’essaie de me convaincre que loin des yeux ne veut pas forcément dire loin du coeur et qu’on trouvera bien d’autres choses à partager ! Ce petit pincement au coeur chaque fois que je regarde les souvenirs qu’elles m’ont offerts provient certainement du fait qu’en ce moment, je vois le fossé avec mes amies d’unif se creuser de plus en plus. Je sais que je ne suis pas la plus douée pour garder le contact (l’éternelle crainte de déranger ne m’a toujours pas quittée, non, non) mais j’ai quand même parfois l’impression de faire des efforts dans le vide.

Bref, cessons de s’épancher ! Il est temps maintenant de me secouer les plumes pour dénicher le job de mes rêves ! D’ailleurs, si l’un d’entre vous entend parler d’un job dans l’édition ou la communication à Bruxelles ou en Wallonie, qu’il n’hésite pas à penser à moi ! (faut bien que le “réseautage” [pour ne pas utiliser d’anglicisme] serve à quelque chose…)

Ps : les filles, si vous lisez ce billet, encore un graaaaaand merci pour tous ces bons moments passés et à venir !

Ps2 : les autres, désolée pour ce billet un brin larmoyant, mais il faut bien que le travail de deuil se fasse pour continuer à avancer (si, si, je l’ai vu à la tv…) !

** C’est bon, vous pouvez revenir, j’ai fini de raconter ma vie ! **

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