Dena Princesse Guerrière
Culture,  Sorties

Dena, Princesse Guerrière au TTO

Ce vendredi soir, j’avais prévu d’emmener “mon randonneur” pour un date sous le signe de l’humour avec le spectacle de Dena, Princesse Guerrière au TTO. Un spectacle de stand-up d’une lesbienne belgo-iranienne un brin féministe, c’était peut-être risqué, mais après tout, il est fan de Fanny Ruwet donc ça se tentait* !

En première partie, nous avons découvert une artiste flamande, Soe Nsuki, qui faisait sa première scène francophone. Elle abordait le thème des petites contrariétés que peut nous jouer la mémoire : une très chouette entrée en matière ! [un jour, c’est Stromae qui se vantera de cette anecdote ;)]

Puis, c’était l’entrée en scène de Dena, qui a dû être GO dans un Club Med dans une ancienne vie vu la manière dont elle aime faire bouger les foules tout au long de son spectacle !

Pendant une heure trente, on oscille entre puissants éclats de rire et moments beaucoup plus touchants qui pourraient presque nous mettre la larme à l’œil [big up pour la fin qui m’a donné des frissons !]. Dena ouvre son spectacle en nous parlant de rapport au corps et à la beauté, avec une série de photos de personnes à qui on lui a déjà dit qu’elle ressemblait… C’est drôle et grinçant à la fois [Ps. : elle est trop chouette Juliette !].

Elle nous raconte ensuite l’histoire de ses parents iraniens, de sa mère surtout, qui ont fuit leur pays pour trouver la liberté en Belgique. Ils ont eu la bonne idée de s’installer en Flandre, ce qui lui donne plein d’anecdotes cocasses à raconter sur sa scolarité et ses premiers pas de salariée chez nos voisins amateurs de tartines au fromage. C’est truculent [puis faut dire que se moquer des Flamands, on aime bien ! ;)].

Il y est aussi question d’orientation sexuelle avec le récit de son coming out. Dans cette partie, elle interpelle plusieurs fois le public et ces moments, hier soir, étaient particulièrement drôles puisque les réponses n’allaient pas tout à fait dans le sens espéré par l’artiste… mais j’ai admiré sa capacité à rebondir. Plusieurs fois, c’est le public qui l’a fait rire et cela a créé une certaine connivence avec la salle, bien agréable.

Bref, je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous divulgâcher le spectacle. Sachez juste que je ne suis pas forcément hyper bon public pour l’humour [même si, j’adhère de plus en plus à la nouvelle scène belge] et que j’ai pourtant passé toute la soirée à me bidonner sur mon siège ! Je suis ressortie de la salle avec un sourire jusqu’aux oreilles [d’ailleurs, mauvaise idée ça, après les mecs bourrés de la chaussée d’Ixelles pensent que c’est à eux qu’il s’adresse :D].

Je vous ai donné envie d’aller voir Dena, princesse guerrière ? Ça tombe bien, le spectacle se donne encore jusqu’au 4 octobre au Théâtre de la Toison d’Or ! Infos pratiques ici.

Photo © Fahd Zidouh

Et pour suivre Dena sur Instagram, c’est par ici.

[*Sauf que finalement, il ne l’aura pas vu mais bon, on est pas ici pour parler de ma vie sentimentale, mais du spectacle !]

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