Bruxelles,  Sport

Les 10 km de l’UCL – Première course de l’année

La semaine dernière, j’ai eu la chance d’enfin participer à ma première course de l’année 2015 : les 10 km de l’UCL/Alma, organisée par le kot sport du campus de Woluwé. Celle-ci a eu lieu mercredi 1er avril, dans l’après-midi. Un jour de semaine, ça peut paraître un peu curieux mais quand on sait que c’est organisé par des étudiants, à destination de la communauté académique, on comprend mieux. L’école dans laquelle je travaille ayant son siège social à Alma, elle participait bien évidemment à l’événement [en formant des kinés et des profs d’éducation physique, le contraire serait malheureux]. Elle proposait également d’offrir dossard et t-shirt à ses membres désireux de défendre ses couleurs. Il n’en fallut pas plus pour nous convaincre Superpoule et moi !

10KALMA

Joli parcours, un poil plus corsé que prévu

Commençons par l’élément le plus important de la course : son parcours. Juste avant le départ, notre “responsable com” nous rassure en nous disant que le parcours est facile, pas de souci à se faire, donc. Hum, ça, je pense que c’était son poisson d’avril [ou alors ma condition physique est vraiment catastrophique, c’est possible aussi].

Déjà, les petits rigolos nous font commencer par une côte, comme ça, à froid… Direct, tu sens le piège qui se referme sur toi… Mais le quartier est sympa, on visite et on se dit que ça doit quand même être bien agréable de vivre par là-bas… Ensuite, le campus étant situé à proximité de la promenade verte, nous l’avons rapidement rejointe [jusque-là, je suis en terrain connu, pas de souci]. C’est plat ou ça descend doucement, la horde du début commence à se disloquer… On prend notre rythme, tranquilou.

Le but de la manœuvre était de rejoindre le parc de la Woluwe et ses nombreux dénivelés [et là, tu commences à découvrir ce que signifie le mot souffrance]. Un petit tour de parc, quelques montées et descentes plus tard, nous entamons la deuxième partie de la course. Et là, au sixième kilomètre, voilà t’y pas que nos gentils organisateurs ont décidés de nous faire monter les escaliers de cette passerelle et de nous les faire redescendre, juste pour le plaisir de nous voir pleurer notre maman… Tout ça pour remonter jusqu’à la promenade, qui passe normalement sur cette passerelle, par le biais d’une nouvelle côte constituée de pavés romains [oui, oui, ils sont vicieux].

Ensuite, nous avons à nouveau quitté la promenade verte pour rejoindre les étangs Mellaerts et rejoindre le campus… Le long des étangs, le parcours est jalonné de grosses branches et autres obstacles divers et variés, déposés là par le temps quasi apocalyptique des jours précédents. Il faut donc slalomer pas mal. Le parcours est boueux et quand il faut passer par d’autres parties en pavé, ça glisse sec. Nous croisons même un poney qui nous oblige à sauter dans la gadoue. Finalement, nous en sortons vivantes et les gentils bonshommes en jaunes nous disent qu’il ne nous reste plus qu’un kilomètre à parcourir, dans les rues de Woluwé. Dois-je préciser que ce dernier km ne fait que monter, monter, monter… ? Enfin, la ligne est en vue, nous donnons le peu de jus qu’il nous reste et nous terminons dans la souffrance mais avec le sourire !

Une organisation au top ! 

Là où j’ai été joliment bluffée, c’est au niveau de l’organisation ! Il faut savoir qu’il s’agissait d’une première édition, je m’attendais donc à quelques couacs. Mais rien de tout ça ! Quelques petits points à améliorer comme, par exemple, le ravitaillement de mi-parcours à la grenadine [Erk, non mais ça va pas la tête ?!] ou le vestiaire qui, en fait, est une consigne [oui, parce que dans le cadre d’un événement sportif, quand on me dit qu’il y a un vestiaire, je visualise un endroit fermé où je peux me changer, pas un stand où je peux déposer mon sac…]. Du coup, heureusement que j’avais déjà mis mon capri en dessous de mon jean parce que je me suis retrouvée en soutien-gorge au milieu des stands parce que je n’avais pas le temps de chercher des toilettes praticables [mais non, j’étais pas arrivée à la bourre].

Superpoule et moi nous cachons sur photo... Saurez-vous nous retrouver ? Crédit photo : Wolevents.be
Superpoule et moi nous cachons sur photo… Saurez-vous nous retrouver ? Crédit photo : Wolevents.be

Le parcours était super bien balisé, pas moyen de se perdre et à chaque intersection, des étudiants étaient présents pour nous indiquer la route et nous encourager. D’ailleurs, le bon point de cette course, c’est son caractère bon enfant ! Beaucoup de participants se connaissaient ou connaissaient le staff, donc l’ambiance était vraiment agréable. Aux endroits plus périlleux [carrefours, etc.] la police était présente pour faire la circulation, là encore avec le sourire.

A l’arrivée, le ravitaillement était bien fourni : bananes, oranges, bouteilles d’eau. Contrairement à ce que j’ai déjà vu ailleurs, je dirais qu’ici, il était un rien trop près de l’arrivée, du coup, nous l’avons loupé et avons dû revenir sur nos pas [mais au moins, nous n’avons pas dû faire encore une moitié de parcours pour l’atteindre comme c’est parfois le cas]. Nous ne sommes pas restées pour entendre les résultats car nous avions bien trop froid et qu’il nous fallait encore un bon trois-quart d’heure pour rentrer profiter de notre douche.

On reviendra ! 

Ce fut donc une belle course, agréable malgré notre souffrance, à laquelle je reparticiperai certainement si j’en ai l’occasion ! En plus, nous avons eu une chance de dingue avec le temps : le soleil nous a accompagnées tout au long de l’après-midi [pourtant, c’était pas gagné.]. Ce fut également l’occasion pour moi de tester ma Garmin [qui n’était pas vraiment d’accord avec le balisage de la course] qui m’a appris que j’avais effectué mes 10k en moins d’une heure, ce qui est une grande première [59’23”] ! Au temps officiel, nous avons fini en 01h01’48” pour un parcours réel de 10,40km #fière

En bonus, la photo de groupe d’avant départ avec nos beaux t-shirts [non, vous n’aurez pas droit à la photo d’arrivée, pas folle la guêpe !] :

Crédit photo : wolevents.be
Mais non, nous n’avons pas l’air crispées, c’est le soleil qui nous fait grimacer… Crédit photo : wolevents.be

7 commentaires

  • superpoule

    C’est qui les Warriors ?! C’est nouuuuuuus ! (Tu es gentille de ne pas avoir précisé que j’ai failli décéder 547 fois dans ce p. de parc de la Woluwe)
    Hahaha les bonnes têtes sur les photos ! J’avais po vu !

    • Maghily

      C’était vraiment une chouette course ! Mais depuis, j’ai l’impression d’avoir perdu tout mon jus : impossible de revenir à un aussi bon chrono.

      Peut-être le semi-marathon de Bruxelles en octobre, mais j’attends de voir si d’ici fin août, j’arrive à courir minimum 15km en une sortie.
      Si pas, je ne compte pas tenter le diable.

      Puis, je verrais pour la suite : peut-être la corrida de Bruxelles en décembre, ça a l’air sympa. 🙂

      • Pauline.

        Si tu arrives à courir 17km, tu pourras faire un semi 🙂 il parait qu’un coureur ne doit s’entraîner que sur 4/5ème de la distance qui prévoit en officiel. Puis sur des moyennes à longues distances, c’est normal que la vitesse diminue 😉 l’effort n’est pas le même. Après comme tu le dis, il ne faut pas tenter le diable.. ça peut attendre un peu si tu ne le sens pas.

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